Quand on a que l’amour
A s’offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu’est notre grand amour
Quand on a que l’amour
Mon amour toi et moi
Pour qu’éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on a que l’amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d’y croire toujours
Quand on a que l’amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on a que l’amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on a que l’amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on a que l’amour
À offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on a que l’amour
À offrir à ceux là
Dont l’unique combat
Est de chercher le jour
Quand on a que l’amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
À chaque carrefour
Quand on a que l’amour
Pour parler aux canons
Et rien qu’une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier.
Ebloui par la force qui se dégage de cette chanson et que Brel, lui, trouve plutôt banale, Jacques Canetti
convoque, le 28 septembre 1956, toutes les forces de vente de Philips et demande au chanteur de l'interpréter.
Dès les premières notes, les représentants se lèvent et l'acclament. À partir de ce moment-là, Philips s'empare de Brel et impose son 45 tours aux disquaires.
À cette époque, ces derniers exerçaient une influence considérable sur le public.
Belle revanche pour un chanteur considéré jusque-là peu "bankable!".
Dès les premières notes, les représentants se lèvent et l'acclament. À partir de ce moment-là, Philips s'empare de Brel et impose son 45 tours aux disquaires.
À cette époque, ces derniers exerçaient une influence considérable sur le public.
Belle revanche pour un chanteur considéré jusque-là peu "bankable!".

La pochette du 45 tours sorti en 1956.