La matinée se lève
Toi debout, il est temps
Attends encore, attends
J’ai pas fini mon rêve
Le soleil nous inonde
Regarde-moi ce bleu
Attends encore un peu
Je refaisais le monde
Lève-toi donc, respire
Quel printemps nous avons
J’efface mille avions
Une guerre, un empire
Faut labourer la terre
Et tirer l’eau du puits
Changer la vie et puis
Abolir la misère
Regarde l’alouette
Il est midi sonné
Le monde abandonné
Je le donne au poète
Allons, viens dans la vigne
Le soleil est très haut
Le monde sera beau
Je l’affirme, je signe
Le monde sera beau
Je l’affirme, je signe
Pour l'unique fois en duo, Jean Ferrat et Christine Sèvres interprètent ce couple dialoguant pour savoir s'il vaut mieux labourer sa terre plutôt que de rêver,
encore et encore, pour refaire le monde.
À cette occasion Jean ferrat nous raconte:
«Christine aurait préféré chanter ce que chante l'homme. C'est vrai qu'elle n'avait pas forcément le beau rôle ».
À Christine, les paroles pragmatiques, à Jean l'idéalité d'un monde à repenser...un chef-d'œuvre dont la genèse plaira peu aux féministes.
À cette occasion Jean ferrat nous raconte:
«Christine aurait préféré chanter ce que chante l'homme. C'est vrai qu'elle n'avait pas forcément le beau rôle ».
À Christine, les paroles pragmatiques, à Jean l'idéalité d'un monde à repenser...un chef-d'œuvre dont la genèse plaira peu aux féministes.

Christine Sèvres rencontre Ferrat en 1956, ils se marient en 1961.
Tous deux chanteurs, si lui ne semble pas avoir été gêné par leur carrière similaire, elle, regrette que les gens ne la considèrent que, comme Madame FERRAT.
Après une quinzaine d'années dans la chanson, en 1975, elle se consacre à la peinture.
Elle meurt des suites d'un cancer en 1981.